J’étais là, perdu dans une grotte vers le chemin de Floraville. Définitivement, la géographie n’était pas mon fort. Bref, j’essayais tant bien que mal de me frayer un chemin dans ces lieux sombres. Il faut dire que je suis tombé dans un trou et je me suis retrouver séparé de Tomas. Je devais trouver un chemin vers la sortie, sinon j’allais mourir ici. Aucun de mes Pokémons pouvaient voler et aucun pouvaient percer un trou à travers les parois. Je marchai donc du mieux que je pouvais et j’essayais de m’éclairer avec la flamme sur la queue de mon Chimpenfeu. Braze était moins stresser que moi dans cette situation. C’était froid dans ces souterrains, je n’aimais pas la sensation d’être perdu et je pense que personne aimait ça d’ailleurs. Le mystère était toujours quelque chose que l’humain ne pouvait pas supporter. Il devait découvrir les énigmes de la vie pour mieux la comprendre et mieux la gérer. C’est ce qui disait mon sage majordome. Après tout, il avait si tort que ça. J’aimais bien découvrir des choses sur les Pokémons et les combats Pokémon. Le bruit antérieur recommença à refaire surface dans le petit tunnel où je m’aventurais. C’est au moment où je me retournai pour voir si quelque chose me suivait que je sursautai. Un Pokémon se dressait directement sur ma route et Braze semblait apeuré. Qu’est-ce que ce Pokémon? Je me le demandais bien et évidemment, je sortis mon Pokédex pour vérifier la race de ce Pokémon qui était devant mes yeux.

Je n’en revenais pas qu’un Racaillou ose m’attaquer de front. Il voyait bien que Chimpenfeu était plus fort, plus grand, mais semblait moins déterminé que le Pokémon roche à vaincre. En effet, Braze était intimidé par le caractère colérique du Racaillou et ça causait un net désavantage au niveau de la conviction. Heureusement, nous avions l’attaque Mach Punch de notre côté. Le problème, c’est de savoir si mon Chimpenfeu pouvait l’utiliser avec une parfaite exécution pour envoyer valser le Racaillou sauvage. C’est bien ce que je me posais comme question. C’est pourquoi, en hésitant pas une seule seconde, je lui ordonnai d’utiliser l’attaque Mach Punch. Ça lui a pris évidemment plus de temps que la normal, mais au moins il put atteindre le Racaillou et lui faire encaisser de lourds dégâts. Le plus surprenant, c’est que le Pokémon sauvage n’avait pas même reculé, il avait juste grimacé, comme s’il était dur que du diamant. C’était vraiment épatant de voir un Pokémon plus faible, encaisser un coup de la sorte. Or, ses réserves semblèrent limiter et tout cela m’indiquait que mon Pokémon feu avait peut-être une chance de s’en sortir pas trop mal contre un désavantage de type. C’est pour cela que je lui fis reculer après son attaque combat. Il devait esquiver avec le peu d’espace qu’il y avait dans le tunnel, la prochaine offensive du Pokémon roche et sol, deux types forts contre mon Pokémon.

Je regardais le Pokémon sauvage qui commettait une erreur des plus fondamentales. Il chargea Braze qui ne fit que reculer de quelques mètres avant de sauter littéralement sur Racaillou, un Mach Punch au poing. L’attaque a été dévastatrice pour le rocher vivant. C’était, bien sûr, à cause de l’avantage du niveau, mais aussi par le fait même que Mach Punch était une attaque efficace contre Racaillou. Si mon Chimpenfeu continuait de la sorte, ce Pokémon de type roche/sol serait nôtre. J’étais content de voir qu’à date, tous mes combats contre des Pokémons sauvages tournaient en ma faveur. C’était comme si la chance était de mon côté. Toutefois, il fallait avouer que mes Pokémons étaient plutôt agressifs et efficaces dans les combats. J’étais rendu là, à être un dresseur capable d’attraper des Pokémons aisément. Maintenant, je devais les entraîner, les aimer et puis le tunnel vers la lumière et le prestige viendra sous peu. Pour le moment, je devais concentrer sur mes Pokémons, puis après sur les badges d’arènes. L’important c’était de faire des liens avec les Pokémons avant tout. Mon regard froid se transformait peu à peu, mais restait tout de même glacial. J’avais des sentiments positifs envers les Pokémons, mais les élever était une autre histoire! Je devais être à la fois stricte et à la fois aimable. C’est le paradoxe du dresseur. C’est comme jouer à gentil et mauvais flic. C’était un dilemme que chaque dresseur devait choisir, moi j’aimais bien la modération. Croire que ce Racaillou sera sûrement mien d’ici peu…

Un sourire aux lèvres apparut directement avec l’attaque désespéré Charge et puis, la tentative de fuite. Racaillou n’avait plus de chance de s’échapper puisque ses forces étaient au plus bas niveau. Braze lui barra la route quelques secondes après l’attaque. La capture était inévitable. Racaillou ne pouvait plus s’enfuir, il était pris au piège dans son propre habitat alors qu’il était lui-même l’agresseur. Ne jamais sous-estimer ses adversaires, c’est un état d’esprit de vainqueurs ça! Bref, Chimpenfeu exécuta une attaque moins puissante contre le Racaillou, Flammèche. C’était pour asséner le coup final pour que le capturer. Les flammèches lancées, j’empoignai une Pokéball et la lançai sur le Pokémon sauvage. Elle l’atteignit puis l’enferma à l’intérieur. Pendant le temps où elle clignotait, je pensais à un surnom pour mon nouveau partenaire de combat. Son caractère colérique, son initiative, son endurance…comment puis-je le nommer? La réflexion ne fut pas bien longue. Le surnom était simple, mais original. Je l’aimais bien et je pense qu’il allait l’aimer aussi. Fierce! La définition anglaise de redoutable, c’était vraiment le surnom qui concordait le plus avec ce Pokémon. Il fallait juste vérifier si la capture y était…