Le soir était tombé depuis presque deux heures sur Vermilava, lorsque notre jeune fille fini par se réveillait. La fatigue et le choc de la journée l’avait totalement épuisée et c’est deux petits jours après qu’elle se rétablit. A son réveil se fut la stupéfaction : Portez dans un centre Pokémon comme initialement prévue, elle fut cependant interpellé rapidement et emmenait pour être interroger. Les forces de l’ordre avaient sensiblement quelques choses à découdre avec elle. Pendant prêt d’une bonne heure et demi elle fut interroger sur ses intentions, la team magma, sa présence en ville, les raisons pour lesquelles elle avait était retrouvée blesser et exténué avec ses Pokémons… Pas un moment de répit lui fut offert. C’était une succession de malchance. La jeune fille avait dégringolée une pente raid, c’était blesser, avait fini sur le sol exténué et fut arrêter. Ce n’était décidément pas son jour ! Cependant, elle garda son calme et raconta toute la vérité depuis son départ jusqu’à son combat pas du tout prévu. Les officiers fit mines de la croire et certains fut même toucher par son interprétation. Tous se mirent d’accord pour la raccompagné chez elle le lendemain et veillait à ce qu’elle soit prise en charge. D’ici-là elle devrait restait dans la chambre réquisitionné pour la soirée.

Stéla fut dépité sur le coup. Toute sa démarche tombée à l’eau et tout son chemin n’avait servi à rien ! C’est le regard fixe qu’elle fit face à la fenêtre donnant sur l’extérieur. C’est alors qu’elle se redressa, persuadé que tout n’était pas finit ! Elle devait éviter cette fin tragique et atteindre son bute fixer ! Ils ne comprenaient pas et, même si elle prenait le temps de leurs expliquer, elle serait poussé à tord et renvoyer par la force chez elle. Stéla scruta les alentours alors. Consciente que sa fenêtre était gardée, elle ne pouvait pas prétendre une éventuelle sortie par-là. C’est alors qu’elle joua carte sur table. Tentant d’amadoué le garde de sa porte, elle réussi à sortir faire un « éventuel » besoin pressent. Chose faite, elle réussi à usé d’un manque d’attention de sa part afin de s’extirper incognito et s’excentrer de là. La nuit sombre n’y était pas sans aide sur le coup… Enfin Stéla fit passer rapidement sa main sur sa ceinture. Ses pokéballs avaient était retirer de sa ceinture ! Mais où ? Là, lui vint l’idée de l’arrière salle de stockage du centre Pokémon. Les Pokémons seraient surement postés là en attendant le lendemain. Cependant la jeune dresseuse ne pouvait pas attendre jusque là, au danger d’être découverte. C’est alors que posté derrière un mur elle faisait face au centre Pokémon, attendant une éventuelle ouverture pour foncer les récupérer.

« Poussiiiii… poussiiiipoussiiii ! poussipoussifeu ! »

C’est alors que des pépiements firent sursauter la jeune fille. Se retournant, persuadé d’être découverte elle fit face à un Poussifeu tout à fait en forme. D’un air fière mais étrange il c’était posté devant-elle un air nié au visage. Stéla souffla un bon coup, soulager de voir que ce n’était d’un Pokémon. Gentiment mais surtout par réflexe, elle s’abaissa à sa hauteur et saluât le Poussifeu décidément très attachant.

« Coucou toi. Comment tu t’appel? … Hou~ tu sais que tu es mignon tout plein ? »

De l’index elle caressa le coup du Pokémon et le fit luire de bisous. La jeune file avait trouvé la démarche du Pokémon attendrissante, mais c’est qu’elle entreprit de continuer qu’il se remit à faire du bruit. Consciente que ce bruit peu commun aller très certainement interpeller le monde encore présent et, par extension, la faire découvrir, elle saisi le Poussifeu brusquement et plaça sa main sur son bec afin de le faire taire. Cependant ceci n’avait pas était assez rapide sensiblement. Plusieurs agents de police se mirent en route vers leurs positions. Sans réellement réfléchir elle se redressa à la va-vite et courru afin de se cacher derrière un autre mur. Malheureusement, maladroite comme elle était, elle ne vit pas l’homme posté devant-elle et l’heurta à toute vitesse.

Ayant chuté, elle se retrouva au dessous de lui. Stéla rouvrit les yeux afin de présenté ses excuses mais aucuns mots ne sortie. Une beauté sans pareil c’était présenté devant-elle. Un jeune homme au regard de braise et à la chevelure sans pareil était là, au dessus d’elle, à quelques centimètres l’un de l’autre. Mais le moment n’était pas au papillonnage. L’agent n’était pu très loin et déjà elle senti ses pas s’approcher dangereusement. Sans réfléchir, la jeune fille saisi fortement le jeune homme et colla son visage sur le sien. C’est un baisé langoureux que les deux personnes offrirent au policier qui venait d’arriver. Le subterfuge réussi, l’agent repartis, ne croyant croise qu’un jeune couple d’amoureux. Stéla elle, fini par posté son visage sur le torse du jeune homme, un air désolé au visage.

« Pardonnez moi, je peux tout expliquer ! »

Stéla ne savait plus où ce mettre. Elle avait, sans réfléchir, embrassé un illustre inconnu. Dans le feu de l’action se n’était pas très grave, mais après réflexion c’était peut-être pas la meilleur façon d’évité le mal. Enfin bon… Par chance, ce garçon était super mignon, puis, elle avait évité le pire en esquivant ce policier. Elle fixa le jeune homme et gloussa lorsqu’il fit une pointe d’humour pour détendre l’atmosphère. C’était aller si vite ! Puis, étonnamment, c’était un peu de la faute de ce petit Poussifeu. Son comportement attachant avait bien faillit lui couter sa liberté.

« *rire* Oui. Enfin je me suis connue plus avenante, faut le dire. »

Et voilà que notre jeune dresseuse commence à faire les yeux doux à ce beau jeune homme ! Décidément elle était impossible. Enfin. Lorsqu’elle comprit qu’elle commençait à l’usé du regard, elle détourna le visage légèrement, afin de feindre une faute d’inattention. Heureusement, le malaise qui c’était installer dans son cœur fut vite sauf lorsque le fameux Poussifeu bondit et se rua sur le garçon. Elle avait décidément envi d’en découdre avec lui, ou avait une bien mauvaise dent contre lui ! Mais bon, la situation était tellement humoristique qu’elle arracha un rire des lèvres de Stéla. C’était adorable de voir une telle « complicité », surtout dans une situation comme ça. Le garçon fini alors pas se présenté après avoir dompté la bête féroce !

« C’est vrai, désolée... Moi c’est Stéla, ravie Kellen. Et …j’espère que tu pardonneras mon comportement. Disons que je n’ai pas trop réfléchie. »

La jeune fille finit pas déposé à nouveaux ses yeux sur le Poussifeu bien excité. Elle fit glissé son index sur son dos en signe de ralliement puis se souvint de pourquoi elle était là. Elle avait déjà perdu trop de temps en gazouillant de la sorte, elle devait récupérer ses Pokémons ! D’un bond elle se releva et se replaça sur sa position initiale. D’un regard furtif elle scruta de nouveau l’horizon en quête d’un temps-mort. Cependant un gendarme semblait établir une ronde dans la large rue séparant le centre Pokémon de leur rue. Stéla devait tout mettre en œuvre pour récupérer ses biens, même si une course semblait inévitable. Enfin une occasion se présenta. Sans réfléchir, elle fonça en direction du centre Pokémon aussi normalement que lui permettez le peu de temps qu’il lui rester. A l’intérieur, quelques dresseurs et une infirmière au guichet. Sans attendre Stéla se présenta gentiment et interrogea l’infirmière Joël.

« Excusez-moi. Bonjour… Je me prénomme Stéla Alvine. Vous devriez avoir récupérer mes Pokémons ce matin. Me serait-il possible de les récupères s’il vous plait ? »

Sans attendre l’infirmière s’exécuta après avoir interrogé à la va-vite la jeune fille sur son état de santé. C’était après tout, elle qui l’avait récupérer. Enfin elle lui donna deux pokéballs. La jeune fille ne comprit pas tout de suite mais remercia l’infirmière en apprenant qu’un autre Pokémon (le fameux Blizzi) avait était mit là en attendant d’être transporter. D’après ses dires, celui-ci refusa catégoriquement de se séparer d’elle et s’était présenté de lui-même comme l’un de ses Pokémons. Cependant elle ne prit pas le temps de réfléchir car un agent de police vint à faire son apparition dans le centre. Veillant à ne pas être remarqué elle tenta de se faufilait discrètement derrière d’autres clients… mais la tenue était décidément trop visible…

C’était fini. L’agent l’avait dans son champ. Stéla se voyait déjà devoir rentrer chez elle et tout abandonné. Cependant elle ne baissa pas les yeux. S’apprêtant à courir dés qu’il envisagerait de sifflet afin de prévenir ses collègues, elle attendait, silencieuse. Sa y est, il la fixa et entreprit de s’avancer. Cependant, un rugissement aussi tonitruent que mignon, emplis la salle.

« POUSSIIFEEUUUUUUU !!! »

Le Poussifeu de Kellen surgit alors à toute vitesse. Il bondit de toute ses forces sur l’agent de police et le visa avec une attaque Picpic, ce qui eût pour effet de surprendre tout le monde, mais surtout… de détourné son attention ! C’était le moment ! Quelle idée génial avait-il eût là tout de suite ! Sans son intervention s’en était finis. Stéla en profita alors pour courir à toute vitesse vers l’extérieur et, pour ce faire, glissa sous les jambes de l’agent. Elle s’exécuta avec finesse et arriva sans difficulté à l’extérieur du centre Pokémon. Ce genre d’acrobatie elle avait l’habitude de les exécuté. A défaut d’avoir des centres de sport, elle avait eût à sa disposition, un cadre naturel gigantesque. Cependant l’agent ne resta pas duppe très longtemps. Voyant la jeune fille se redressait rapidement et se mettre à courir, il saisi son sifflet et appela à plein poumon les autres policiers. Mince ! L’effet de surprise était donc terminer, elle devait à présent partir à toute vitesse sinon s’en était finis.

Sans perdre un instant dans sa course, la jeune dresseuse afficha un regard amical en signe de remerciement à Kellen et fonça tête baissé.

Pardonne moi Kellen… je ne peux pas me permettre de te faire risquer ta liberté. J’espère que nous nous reverrons…

En quelques minutes, la jeune fille réussi à rejoindre l’extérieur de Vermilava et à distancer les gendarmes qui s’étaient fait sensiblement lent. Cependant elle ne prit pas le temps de comprendre pourquoi et continua sa course jusqu’à des hautes herbes loin de toutes sources lumineuse. La dresseuse put enfin reprendre son souffle. Etrangement c’est avec une petite amertume qu’elle fixa le sol, haletante et dégoulinante de sueur. Sans ce l’expliqué, les événements précédents, mais surtout son étrange rencontre, restait dans sa mémoire. Qui était-il vraiment ? Aurait-telle dut prendre le temps d’échanger ses coordonnés avec lui ? Ce n’était pas normal pourtant. Malgré son manque de tact certains quant à son comportement et au baisé voler, elle ne connaissait rien de lui… a part peut-être que lui aussi était rechercher par la police. Et ce Poussifeu ! Un véritable géni. Sans lui Stéla aurait pu dire au revoir à sa liberté. Soudains, un bruit de pas se fit entendre, comme s’approchant à toute vitesse de sa position.

« Mais… J’étais persuadé de les avoir semés ! Mince… ce n’est pas le moment de se faire chopper. »

S’accroupissent dans ses hautes herbes, la jeune fille retenue son souffle afin de se concentré uniquement sur les bruits environnent. Des bruits de pas, un silence… puis plus rien ? Ne comprenant pas réellement la situation, Stéla resta le regard fixe, sans bouger. Veillant à comprendre d’où venais le bruit, elle ne comprit pas assez rapidement qu’elle était en mauvaise posture. Un Machoc qui cherché sensiblement le calme, c’était posté derrière elle, furieux. L’arrivait tonitruante de la jeune fille n’avait pas aidé le Pokémon. Le Machoc entreprit alors une attaque Poing Karaté afin de faire fuir la jeune fille qui l’esquiva in extrémiste. A défaut d’être touché, la jeune fille chuta lourdement et prit peur. La surprise, accompagner d’un noir quasi-total avait accentué la chose. C’est dans un cri à peine audible que la jeune fit face à son agresseur.

C’était la fin ! Pensant être la cible d’une prochaine attaque, Stéla se recroquevilla sur elle et attendit patiemment. Cependant rien ne se passa. Le Machoc attendait-il qu’elle se relève afin de lui asséné un coup sans retenu ? Elle devait en être sur. La jeune dresseuse releva alors la tête avec  méfiance et comprendre ce qu’il en était. Là elle vit un Poussifeu faire face au Machoc ? Un Poussifeu ici ? Jeune mais pas crédule, Stéla comprit enfin que ce Poussifeu n’était autre que celui de Kellen. Attendant quelques instant que l’affaire se tasse, elle fixait le Machoc qui s’en retournait vers ses hautes herbes, tandis que le Poussifeu affichait un air fière et construit. C’est alors qu’elle se retourna et fit face à une main tendue.

Devant-elle se tenait le jeune homme de tout à l’heure, un air serein au visage, presque moqueur. Mais que faisait-il encore là ? La suivait-il ? Saisissant sa mains timidement, elle glissa ses doigts au travers des siens et arriva a se relevé presque instantanément. A présent droite à quelques centimètres de son visage, elle resta fixe quelques secondes. C’était étrange. L’impression que lui faisait ce garçon était plutôt dévastatrice. La chaleur de mains sur la siennes entraina chez la jeune fille des bouffés de chaleurs et une augmentation du rythme cardiaque. Mais pourquoi se sentait-elle si bien alors qu’elle ne le connaissait pas ? Cependant Stéla n’eut pas le temps de réfléchir à tout sa que Kellen l’invita à rejoindre un coin ombragé, loin des hautes herbes et des dangers qui pouvait s’y trouvé.

« Merci une nouvelle fois… Je t’avoue que sans vous deux je serais encore dans de beau draps. »

La dresseuse fut alors perchée aux lèvres de son sauveur. Avec beaucoup de tendresse et de gentillesse il l’avait sauvé et invité à l’écart afin de la préservée, mais ne s’arrêter pas là en veillant à prendre soin de sa sécurité. Il était définitivement étrange ce garçon. D’abord recherché et risquant d’être happer dans des histoires dont elle était la seule responsable, il arrivait encore à surgir de l’ombre et lui venir en aide tel un héro de bande-dessinée. Sans l’admettre Stéla se réjouissait intérieurement de sa venue. Elle savait en fond d’elle que, en sa présence, tout était plus simple. Elle avait eut beau perdre son premier baisé pour un illustre inconnu, elle n’en restait pas moins redevable. …Et dalleur, c’est en pensant de premier baisé que le jeune homme finit par une pointe d’humour qui ne passa pas incognito pour la jeune fille. Sans s’en rendre tout de suite compte, elle vira brusquement au rouge écarlate. Kellen avait mis le doigt dessus. Il avait volé son plus grand moment ! Son premier baisé ! Et cette idiote lui en avait fait cadeau comme-ci de rien n’y était.
Vexer mais surtout terriblement gênée, elle arracha d’une touffe d’herbe au sol et l’envoya au visage de Kellen en signe de contestation !

« Grrrrr ! Ne te moque pas de moi idiot ! Tu m’as volé mon plus beau moment ! Le plus grand moment dans la vie d’une femme !! Rrrrrrr !!! »

Trépignant, tapant du pied et poussant des cris de buffle enragé, la jeune fille se releva comme sur un ressort et s’écarta du groupe pour aller faire face, quelques mètres plus loin, a un tronc d’arbre, postée en tailleur et bras croisés. Une dernière fois elle se retourna à la va-vite pour s’assuré de sa réaction et saisi une autre touffe d’herbe pour lui lancer dessus.

« …Et ne t’avise pas de rire, idiot ! Rrrr ! »

Telle une petite fille, la jeune dresseuse c’était mit à boudé dans son coin. La situation l’avait mise dans l’embarra et elle n’avait trouvé que cette solution pour évacuer sa stress et ne pas afficher sa gêne. Enfin elle s’appuya sur sa taille et fut surprise par l’arrondit de ses pokéballs. C’était vrai ! Elle avait déjà oublié. Elle avait pu secourir ses Pokémons qui devaient être mort d’inquiétudes eux aussi ! Ni une, ni deux, la dresseuse saisi ses deux pokéballs et appuya dessus afin de faire surgir ses deux Pokémons…

Dans un flot agréable, comme une pulsion de chaleur, Caninos surgit dans son assurance à toutes épreuves ! Il comprit rapidement ce qu’il en était et bondit à deux reprises en arrière avant de courir sur sa maitresse et la couvrir de léchouilles. Comme il était heureux à cet instant ! Lui qui avait cru ne plus jamais revoir sa maitresse. Il ne put être réfréné qu’après une bonne dizaine de coups de langues baveux. Enfin le Pokémon tourna à pleine vitesse autour de sa maitresse et commença des allers-retours en pointe pour affiché son bonheur.

Pendant ce temps le Blizzi était apparu à quelques centimètres delà. D’un regard bienveillant mais distant, il profita de la scène sans retenu. L’image d’un Pokémon aiment et de son dresseur lui emplissez le cœur de bonheur. Sans s’en rendre compte il envié Caninos au plus haut point et souhaita de tout son petit cœur plongé à son tour sur Stéla afin de lui prouvé son amour. Cependant, il se retenu, silencieux. Dans sa tête passé en boucle l’image de son ancien maitre qui le maltraité et de celle-ci qui n’avait pas chômée pour le protéger à deux reprises. Sans le voir tout de suite, le Pokémon s’était plongé dans une mélancolie profonde. Là il ne vit pas tout de suite la main tendu par Stéla qui souhaita expressément l’happer dans ses bras. Enfin il fut saisi par la chaleur d’une main contre son épaule et d’une douceur posté contre son chapeau. Rouvrant les yeux délicatement, porté par la douceur, il comprit qu’il venait d’être placer contre la poitrine de Stéla. Dans un premier abord, le Pokémon réagie violemment en affichant une gêne palpable, mais tout ses efforts fut stopper par la poigne de sa maitresse et par le timbre de voix qui l’avait envouté. D’un regard maternel, Stéla le fixa et dit :

« Je suis heureuse que tu n’est rien. Je sais que je ne suis pas ta maitresse… mais te savoir en bonne santé me réchauffe le cœur. Si il advenait que tu veuille reprendre ta liberté à présent, je t’en prie, je t’accompagnerais jusqu’à ton chez-toi. Mais… sache qu’une place te sera toujours réservé prêt de moi. »

Kellen resta sans voix face à la réaction très enfantine de son interlocutrice. Certes, il pensait l'embêter avec sa référence à leur baiser de tout à l'heure, mais il ne se doutait pas que sa plaisanterie allait raviver un regret plus profond. A sa décharge, il ne pouvait pas deviner que c'était son premier baiser. Maintenant qu'il y pensait, Stéla devait être comme toutes les filles et rêver d'un premier baiser romantique à la lueur de chandelles un jour de St Valentin. Ou en tout cas quelque chose du même goût. Ce qu’il ne comprenait pas vraiment. Il pouvait saisir la symbolique d’un baiser, évidemment, mais dans son esprit, ce qui comptait réellement, c’était un premier amour avec les sentiments qui vont avec. Ca c’était important. Et à côté, un premier baiser semblait bien futile. Cependant, soucieux de ne pas la vexer un peu plus, il lui répondit avec franchise, tout en se décalant légèrement pour éviter un lancer d’herbe approximatif de la part de la jeune fille.

- Je ne vais pas me moquer ! Je suis même désolé si je t’ai blessé. Mais tu sais, un premier baiser, c’est celui avec qu’une personne qu’on aime, donc disons que je t’ai rien volé du tout.

Il esquissa un léger sourire pour essayer de lui paraître plus agréable, mais nul doute qu’elle risquait encore de lui reprocher son impair. Dommage, il l’appréciait pour une raison qu’il n’était pas vraiment capable d’expliquer. Elle faisait partie des personnes qui dégageaient une aura de gentillesse qui donnait tout de suite envie de rester à leurs côtés. Il l’observa appeler chaque membre de son équipe pour vérifier qu’ils allaient bien et décida donc qu’il était de s’occuper de la survie du groupe. Après tout, s’il laissait cette tâche là à Stéla, vu comme elle semblait attirer les ennuis, il valait mieux qu’il s’en charge. Il fouilla son sac rapidement, mis à part des pokéballs, il n’avait pas vraiment autre chose que des barres chocolatées. Il était peut être parti un peu vite tout à l’heure ....

- Stéla ? Du chocolat en gage de paix, ça te tente ?

De son côté, Poussifeu lissait ses plumes avec soin dans le but qu’une fois la nuit passée, Stéla soit émerveillée, même éblouie par sa beauté et qu’elle en oublie la tignasse de rouge du plus mauvais goût de son maître. Ce n’est pas qu’il ne l’aimait pas, mais dans son cas, il était comme un insecte sur son chemin sur lequel il avait une furieuse envie de maître un coup de pesticide. Mais là, ce fut le drame ... En plus d’avoir son maître pour rival, Stéla fit sortir de leur pokéball des pokémons qui semblaient lui vouer le même culte que lui. D’abord y avait le chien sans cervelle qui lui courait autour et après le tas de givre qui en prenant l’air malheureux avait droit à des câlins. Mais lui aussi il était malheureux ! Sauf qu’il était plus attirant qu’un mister Freeze géant. Animé d’une nouvelle impulsion, Poussifeu se redressa sur ses pattes et fonça à pleine vitesse sur Stéla pour tenter de voler son attention. Créant un accident de grande ampleur, il ne réussit qu’à rentrer de plein fouet dans le jeune fille et à cogner le pauvre Blizzi par la même occasion.

- Mais ce pokémon est taré !

Kellen soupira en voyant le manège du poussin fou. Pourquoi fallait-il que son premier pokémon soit aussi bizarre et incontrôlable ? Il avait vraiment besoin d’une bonne raclée pour se calmer, c’était évident.

- Si tu veux que ton Caninos le transforme en nuggets, je me vexerai pas, il est vraiment intenable !

Mots insérés pour l'event:

Le regard plongé sur le chapeau du pokémon, la jeune dresseuse resta ainsi quelques instants. Prenant plaisir au contact de son Pokémon elle finit par abandonné totalement la pokéball située dans sa mains et enlacer le Blizzi. Cependant ceci n’était pas au goût de tout le monde ! Le Poussifeu de Kellen bondit et fonça jusqu’à elle. Manquant de trébuché il heurta violemment Stéla qui, a cause du choc, relâcha le Blizzi qui roula comme une buche quelques mètres plus loin. Ne saisissant pas réellement ce qu’il venait de se passé, la jeune dresseuse releva difficilement la tête, éprise d’une violente douleur dans le flan. Malheureusement, dans un souci de quiétude, la jeune femme tenta d’apaisé la scène qui venait de prendre ses début devant elle.
Effectivement, rageur et surtout inquiet pour sa maitresse, le Caninos ne réfléchi pas et assaini un violent coup de tête au Poussifeu afin de le faire reculé. Stéla tenta de saisir le Caninos afin de le calmer mais rien n’y fit, lorsqu’elle crue enfin le tenir, celui-ci se débâta et reprit sa liberté. Chose faite il fixa le Poussifeu en grognant.

« Toi je te connais pas ! Mais je vais te faire regretter d’avoir attaqué ma maîtresse ! Prépare-toi ! »

Un combat été alors sur le point de débuté. Le Blizzi qui ne comprenait pas réellement ce qui l’avait fait roulé jusqu’à un tronc d’arbre (ou il trouva son frein) fit face à sa maîtresse. Dans un premier temps il se posta prêt d’elle et l’aida a se relevé avant de comprendre plus simplement la situation. Croyant à un entrainement, il détourna le regard et remarqua la barre de chocolat dans la main de Kellen. Quel moment épique était-ce là ! Le Blizzi fonça a son tour comme un dératé sur la main porteuse et sauta sur le dresseur. C’est seulement lorsqu’il eut la barre dans sa bouche (oui, car il l’avait saisi au vol, manquant de peu les doigts du jeune homme) qu’il se posta sur les jambes du dresseur de tout son poids, les yeux emplis d’étoiles. Le Pokémon Arbregelé avait trouvé une chose qu’il adoré et ceci le ferait sans doutes A-DO-RER le présent donneur.

Pendant ce temps le Pokémon chiot faisait face au Poussifeu, prêt à en découdre. Ni une pokéflute, ni un pesticide empoisonné ne pouvait l’arrêté. Fou de rage après le pauvre poussin il foyez rouge. C’est alors que Stéla sauta sur le Caninos et le plaça au sol de tout son poids. S’en retournant vers Kellen elle l’interpela fortement.

« Kellen, fait quelque chose ! Si on n’agit pas ses deux la vont se tuer ! »

Sans prendre en compte que le dresseur pouvait être accablé par le poids d’un Pokémon d’une soixantaine de kilos, elle continua de se débattre avec le chiot devenu incontrôlable. A cette instant la jeune femme aurait eût besoin d’une voiture, ou voir d’un autobus de plusieurs tonnes pour lesté le Pokémon tant il se débattait. Malheureusement pour elle les seuls véhicules dans le secteur étaient des bicyclettes, taxi ou voir motocyclette… mais rien qui n’aurait pu l’aider. C’est alors que le Caninos sursauta et envoya sa maitresse valsé avant d’entreprendre une attaque Bélier sur le Poussifeu. Il était hors de question de le pardonné !

Porté par l’adrénaline, la jeune dresseuse se releva d’un trait et commença à fouillé dans son sac-à-dos en espérent trouvé de quoi stopper le futur massacre.

Mots insérés pour l'event::